mercredi 16 décembre 2009

Le dragon serait-il toujours en vie ?

Lundi 5 octobre, à 16h30, en rentrant du collège, une collégienne de l’île de batz se promenait sur le lieu nommé « le Trou du serpent », appelé ainsi car une légende raconte qu’il y a plusieurs siècles, un dragon terrorisait les îliens et Saint Pol l’aurait terrassé et enfermé dans ce gros rocher. La collégienne prenait une photo lorsqu’elle a entendu un gros bruit, c’était la pierre qui était tombée et elle a vu une masse informe disparaître dans les nuages. Que s’est-il passé? Le dragon va-t-il ressurgir sur l’île ?


Le vaisseau spatial a été aperçu au dessus du trou du serpent par une collégienne à 16 heures 30.

La menace martienne

Sont-ils encore humains ?

-Avez vous vu les martiens ?
Oui

-Pouvez vous me les décrire ?
Oui, certainement. Ils étaient bleus avec des yeux jaunes, avec des ongles d’environ 30cm.

-Combien étaient-ils ?
Ils étaient trois.

-Quel langue parlaient -ils ?
Ils ne parlaient pas, ils faisaient des signes.

-Que vous ont-ils fait ?
Dans un premier temps, ils nous ont fait monter dans leur vaisseau ensuite ils nous ont proposé un verre de limonade et des cacahuettes. Nous avons refusé car nous sommes allergiques aux cacahuettes.

-Avez vous bu le verre de limonade ?
Oui bien sûr.

-Que vous ont -ils fait ensuite ?
Ensuite, ils nous ont posé des tas de questions.

- Quels genre de questions ?
Les martiens nous ont demandé comment se déroule la vie sur terre et sur les activités des terriens.

-Qu’avez-vous répondu ?
Nous ne leur avons pas répondu, ensuite ils nous ont endormi et nous nous sommes réveillés sur le parking du Géant.

-Comment vous ont t-ils endormi ?
Ils nous ont endormi avec leurs ongles

-Gardez-vous des traces de vos ravisseurs ?
Oui ,nous avons quatre trous dans nos avant-bras.


La preuve !!!!!

Trace des ongles martiens sur l’avant-bras d’un collégien !!


Propos recueillis par Félipé

Une étrange après-midi

Nous avons été informés qu’un groupe d’extra-terrestres a envahi le collège de l’Ile de Batz le mardi 5 octobre. Nous avons souhaité en savoir plus.

Notre interview.
A quelle heure s’est passée l’invasion ?
Cela s’est passé aux environs de 15h30.

Racontez nous.
Nous étions en cours de physique chimie à essayer une nouvelle expérience quand un grand bruit nous a fait sursauter. Le professeur est parti voir dehors. Puis nous l’avons entendu crier et nous sommes sortis voir ce qui se passait.

Que s’est-il passé ensuite ?
Tout cela s’est passé très vite. Le professeur s’est fait manger et deux élèves se sont fait kidnapper mais nous n’avons malheureusement pas de nouvelles d’eux.

Comment les avez-vous fait fuir ?
Grâce aux expériences de notre cher professeur, nous avons réussi à repousser ces créatures qui sont quand même parties avec nos amis.

Comment étaient-elles ?
Elles étaient bleues avec des yeux jaunes mais j’ai surtout été surprise par la taille de leurs ongles, environ 30 centimètres ; c’était affreux. Excusez moi, mais c’est très difficile pour moi de reparler de cela, car nous n’avons aucun signe de vie de nos deux amis.

- Merci beaucoup pour ces réponses, et bonne chance pour la suite.

Comme vous avez pu le lire, cette invasion très inattendue a été bouleversante ; nous souhaitons beaucoup de courage à l’entourage des trois personnes disparues.

mardi 7 avril 2009

Réponses questions cuisine aux pôles..


Durant le premier trimestre, nous avons interviewé par courriel le cuisinier-intendant de la station Dumont d’Urville, en antarctique…
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je me présente, Yannick SALAUN, je suis né à Brest en 1974, j'ai donc 35 ans bientôt ; je vis en temps normal à PLOUARZEL sur la côte près de Saint-Renan. J'ai obtenu mon BTS gestion-hôtelière préparé à l'école de Dinard en 1997 et suis fonctionnaire dans la marine depuis 8 ans. Afin de faire un hivernage au pôle sud, j'ai posé une disponibilité de la fonction publique et ainsi j'ai pu devenir salarié de l'institut polaire (IPEV) en tant que cuisinier-intendant. Mon travail est à la fois de préparer les menus, de les élaborer mais aussi de gérer les stocks de vivres. Je met l'accent sur l'équilibre alimentaire de mes menus ; nous devons manger de façon raisonnable et équilibrée. Les heures des repas sont fixes pour toutes les personnes de la base ; c'est aussi l'occasion de partager un moment de convivialité ; Bientot il fera nuit pratiquement 20 heures sur 24 pendant une bonne partie de l'hiver, ainsi des heures fixes pour les repas permettent de se régler à un rythme et de ne pas perturber l'organisme.

- Quels sont les principaux aliments que vous mangez là-bas ?
Ici, loin de toute forme de vie, nous mangeons absolument de tout ; les stocks sont variés aussi bien en produits frais pour les premiers temps, qu'en conserves ou congelés afin de pouvoir se nourrir tout au long de l'année.

- Préparez-vous des menus particuliers ?
Les personnes venant hiverner sont en bonne santé ; des examens complets médicaux sont exigés afin de valider ou non une candidature pour la Terre-Adélie. Il n'y a donc aucun régime particulier alimentaire. Quant aux menus adaptés aux conditions météo, effectivement il va falloir que j'établisse des menus conséquents des lors que l'hiver approchera. Les températures en plein hiver peuvent atteindre les -30°C voir plus bas, les menus seront alors plus riches en matières grasses.

- Êtes-vous ravitaillés régulièrement ?
Les ravitaillements se font avec le bateau "l'astrolabe" pendant la saison d'été de novembre à février, soit trois livraisons pour l'année. Les livraisons étant conséquentes, des manip vivres sont organisées avec des volontaires de la base afin qu'une chaine puisse se faire et ainsi alléger mon travail d'intendance

- Combien êtes-vous à cuisiner ? Pour combien de personnes ?
Durant la campagne d'été l'effectif peut varier d'une cinquantaine de personnes à 80 personnes en moyenne ; en cuisine il y a alors, le boulanger-patissier qui termine son hivernage, plus un boulanger-patissier entrant et un cuisinier-intendant. Le boulanger sortant prend de ce fait le rôle de second de cuisine du fait qu'il ait une expérience d'un an sur le site. Passé cette période de campagne d'été, l'effectif est réduit à 26 personnes avec en cuisine toujours un boulanger-patissier et moi.

- Est-ce que vous vous nourrisez d’aliments trouvés là-bas ?
Il est absolument interdit de se nourrir de la faune locale ; les produits consommés proviennent tous de France ou de Tasmanie.
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http://www.institut-polaire.fr

Maureen et Marie-Gabrielle, classe de troisième

lundi 2 février 2009

Questions cuisine!

Voici quelques questions posées au cuisinier de la base à la sation Dumont d'Urville, située en Terre Adélie.

1) Pouvez-vous vous présenter ?
2) Quels sont les principaux aliments que vous mangez là-bas ?
3) Préparez-vous des menus particuliers ?4) Tous les combien de temps êtes vous ravitaillés ?
5) Combien êtes vous a cuisiner ? Pour combien de personnes ?
6) Avez-vous des régimes alimentaires particuliers ?
7) Est ce que vous avez différents menus suivant les températures ?
8) Est ce que vous vous nourissez d'aliments que vous trouvez là-bas ?


Nous recevrons les réponses dans quelques jours.
a suivre ................

lundi 12 janvier 2009

Bonjour,
je reprends contact avec vous, et suis installée pour quelques semaines à Hobart en Tasmanie , où j'effectue un travail de recherche avec l australianantarctic division, autour des stations antarctiques nomades, pouvant s adapter aux besoins des glaciologues, arpenteurs de la glace.Comme a du vous le dire Ewenn, je suis à la fois artiste et architecte, et travaille à la frange de ces démarches. j'ai un site artisanal: catherine-rannou.com, un peu touffu, qui essaye de montrer la variété de mes approches. Pour les questions plus techniques liées aux poles, vous avec le sitede l'ipev, et de l'année polaire internationale API.Mes questionnement sont liés bien sûr à l'habité, mais aussi aux questions de territorialité, les questions du traité de l'antarctique, qui est à mon sensle premier texte à lire avant de parler d'antarctique, vous les trouverez sur le site de l'ipev, sorte de traité utopique, mais qui fonctionnepour la paix et la sciences, écrit en 1959, et qui va bientôt ne pu être appliqué si les nations ne se mettent pas d'accord, il y a aussi le protocole demadrid qui empeche toute recherche minière et utilisation de la pile atomique si je me souviens bien. donc come vous le voyez je suis plus attahée àces questions d'ordre géographique et géostratégiques, que la biologie, les animaux qui ourlent le continent antarctique.si vous avez skype, je peux essayer de vos envoyer des dessins et cartes que j'effectue, ou des textes qui expliquent le travail que j'ai encours. Je suiségalement en train d emettre au point un "glacioM1" bioclimatique pour arpenter la glace, visible sur mon site.voilà, je pars le 1er décembre sur le bateau polaire, et reviens début février à hobart, la communication pendant cette période sera moyenne, 32KOmaxi d'envois possibles (pièce jointe) par mél donc pas grand chose, mais c'est possible, je vous donnerai mon adresse, sachant que je bouge pas malpuique je vais jusqu'à la base concordia avec le raid terrestre qui prend près de 10 jours, donc communication par mél en pointillésen espérant qe nous arriverons à faire quelque chose d'intéressant ensemble, sachant que je ne pourrai surement pas etre aussi disponible que je lesouhaiterai, mais il y a également à l'IPEV monsieur Humblot, qui est chargé du service éducatif à l'ipev, vous pouvez l'appeler de ma part et voir cequi est possible de leur côté.bien cordialement catherine rannou
http://www.institut-polaire.fr/

http://www.annee-polaire.fr/

http://www.aad.gov.au/

catherine-rannou.com

Questions réponses

Suite d'une île à l'autre!

- Qu'est-ce qui vous a donné envie d'aller là-bas ?
je souhaitais parcourir des villes qui pouvaient rester dans l’obscurité pendant plusieurs mois, les parcourir et essayer d’inventorier les différences dans la conception des espaces etc …Les rituels liés à cette absence de lumière, ou au contraire cette absence de nuit. En quoi une ville est différente, un village etc …dans ces extrêmes . étudiante j’avais fait mon diplôme d’architecte sur des espaces publics conçus pour les enfants aveugles et j’avais étudié comment ils se déplaçaient dans la ville. Un noir pas totalement noir finalement puisqu’il y a tous les autres sens qui entrent en jeux, et surtout le sens kynesthésique.

- Y-a-t-il des animaux autour de la station ?
oui pour la station Dumont d’Urville, qui est comme vous sur une ile (phoques de Wedel, manchots empereurs, d’adélie, pétrels, poissons aux noms trop compliqués pour nous, pétoncles, étoiles de mer, anémones de mer,
mais non pour la station concordia, qui est dans le continent, seuls des êtres microscopiques semblent être résistants pour vivre à plus de -70 degrés.

- Est-ce que ce n'est pas trop dur à cause la météo ? la station DDU bien que très ancienne demeure confortable, en revanche le vent peut se lever d'un coup et atteindre les vitesses les plus élevées du monde, où l’on s’envole si l’on n’est pas vigilant, donc à ce moment là tous le monde doit rentrer dans les bâtiments et attendre que cela se passe, cela peut durer plusieurs jours . Mais l’été qui est la période pendant laquelle je suis à ddu, le temps est plus clément, on peut même parfois passer au dessus de 0°, la température decend jusqu’à -20 (L’hiver c’est autre chose, et il n’y a plus de soleil)
ce qui est plus dur c'est la traversée pour rejoindre la station Concordia, que je vais probablement effectuer fin décembre.

- Combien de temps dure la traversée ? en bateau environ 8 jours lorsque tout se passe bien, uniquement pendant l’été austral, puisque ensuite la mer se referme et laisse place à la glace, les stations sont inaccessibles de mars à novembre. La première « rotation », il y en a 5 au total de novembre à février, prend 10 jours car le bateau ne peut pas atteindre la station, les derniers 100 km sont effectués en hélicoptère.
pour la traversée terrestre c'est 10 jours sur la glace jusqu'à la station concordia

- Combien de temps restez-vous là-bas ? je reste 6 à 7 semaines, + 15 jours de bateau (le voyage prend beaucoup de temps, c’est plus long que pour aller sur la lune, bien sûr pas avec les mêmes moteurs.) et sinon je travaille en Australie, en Tasmanie plus précisément avec l’Australian Antarctic Division, équivalent de l'Institut Polaire Paul Emile Victor en France

- En quoi consiste votre travail ? Je mène deux types de travaux, celui d’architecte où je vais travailler avec les menuisiers qui vont rester cette hiver. Ils vont aménager des petites carvanes pour les scientifiques d’après des plans réalisés avec l’institut polaire IPEVet moi même. Un travail de recherche documentaire, et de terrain autour des traversées du continent Antarctique, je participe au raid terrestre qui part de ddu pour aller à Concordia. je continue aussi mon travail d'artiste et filme et dessine mes déplacements pendant tout ce périple

- Avez-vous déjà vu des ours ? non, car ils sont au pôle nord, et je ne suis pas encore allée au pôle nord. Au zoo oui.

- Combien d'animaux voyez-vous par jour ? des milliers, car la station dumont d’urville est d’abord habitée par des manchots d’adélie, il y des bruits et des odeurs de basse-cours…toute la journée et toute la nuit (enfin la nuit est un bien grand mot puisqu'il fait jour tout le temps) à Concordia aucun.

- Que faites-vous durant vos journées ? je vais vous répondre plus précisément lorsque j'y serai. je peux faire des choses très variées, bien sûr mon propre travail, mais aussi aider les scientifiques dans leurs "manips", baguer les oiseaux, les compter, aider lors des films effectués avec un petit robot sous marin, le rov, mais aussi faire le ménage, faire la cuisine la vaisselle, trier les déchets, porter des denrées de l'hélicoptère aux hangars de stockage, ici tout le monde participe à tout sans exception.

- Est-il déjà arrivé des accidents ? ils sont très rares, car la sécurité est la question principale, et surtout celle de ne pas mettre en danger le groupe des 80 personnes qui sont là l’été.
Le plus dangereux semble être l’hélicoptère.
Il est interdit de quitter la station sans avertir les responsables de la base, il faut une autorisation et des justifications scientifiques pour s’e éloigner, un contact radio est maintenu. Ce qui est dangereux ce sont les white out où tout d’un coup avec le vent et la neige tout devient blanc, et l’on peut se perdre à 20 m de la station.